Texto publicado en la website del artista Mounir Fatmi.
Divine Illusion, 2013-2014 Inkjet print on mirrored glass, 30 x 40 cm [ES] Divine Illusion se compone de una serie de imágenes impresas sobre espejos que crean un juego visual de superposiciones de textos sagrados y formas reflejadas que se abren a distintas interpretaciones. Los múltiples simbolismos que despliega el espejo en todas las culturas, desde lo lunar y lo femenino hasta la propia inteligencia creadora, en mounir fatmi se concretan en una carga simbólica que explora las paradojas de la representación y las formas de lo sagrado, una carga a veces oculta a veces visible, a veces real y a veces irreal. Así como un espejo puede reflejar tanto la verdad como la ilusión, mounir fatmi aborda la interpretación de los textos de las tres principales religiones monoteístas y de unas formas derivadas de los test de Rorschach - el método psicológico que se hizo popular a principios del S.XX y que recurre a inquietantes y ambiguas manchas, cuya asociación a realidades concretas evalúa supuestamente la personalidad de quien las interpreta- a través de lecturas diversas. ¿Qué vemos en una imagen y qué entendemos de los textos? El artista nos advierte de que no hay verdad o que ninguna verdad es absoluta: no hay solo una religión, una interpretación o una sola representación de la imagen trascendente. Ni los textos ni las imágenes de lo sagrado son identidades incuestionables; mounir fatmi no sólo subvierte lo sagrado, ya que nos preserva del pensamiento único que el poder impone y nos previene del peligro de cualquier adoctrinamiento. [FR] Divine Illusion se compose d'une série d'images imprimées sur des miroirs qui créent un jeu visuel de superpositions de textes sacrés et de formes réfléchies qui s'ouvrent à différentes interprétations. Les multiples symbolismes que déploie le miroir dans toutes les cultures, depuis le lunaire et le féminin jusqu'à l'intelligence créatrice même, se concrétisent chez Mounir Fatmi en une charge symbolique qui explore les paradoxes de la représentation et les formes du sacré, une charge tantôt occulte et tantôt visible, tantôt réelle et tantôt irréelle. Ainsi comme un miroir peut refléter autant la vérité que l'illusion, Mounir Fatmi aborde l'interprétation des textes des trois principales religions monothéistes et de certaines formes dérivées du test de Rorschach – la méthode psychologique qui a connu une popularité au début du XXe siècle et qui a recours à des taches inquiétantes et ambiguës, dont l'association à des réalités concrètes est sensée évaluer la personnalité de celui qui les interprète au travers de lectures diverses. Que voyons-nous dans une image et que comprenons-nous des textes ? L'artiste nous avertit qu'il n'y a pas de vérité ou qu'aucune vérité n'est absolue : il n'y a pas une seule religion, une interprétation ou une seule représentation de l'image transcendante. Ni les textes ni les images du sacré ne sont des entités inquestionnables ; non seulement Mounir Fatmi subvertit le sacré, mais il nous préserve de la pensée unique que le pouvoir impose, et nous met en garde contre le danger de tout endoctrinement. Text published at Mounir Fatmi's website. [EN] Divine Illusion consists of a series of images printed on mirrors that create a visual game of overlays of sacred texts and reflected forms that open up to different interpretations. The multiple symbolisms that the mirror unfurls in all cultures, from the lunar and the feminine to creative intelligence itself, are in Mounir Fatmi's works specified in a symbolic load exploring the paradoxes of representation and forms of the sacred, a load sometimes hidden and sometimes visible, sometimes real and sometimes unreal. Just as a mirror can reflect both truths and dreams, Mounir Fatmi addresses the interpretation of texts from the three major monotheistic religions and of forms derived from Rorschach tests, the psychological method that gained popularity in the early twentieth century and resorts to disturbing and ambiguous inkblots, whose association to concrete realities supposedly examines the personality of subjects interpreting them through various readings. What do we see in an image and what do we understand from texts? The artist informs us that there is no truth or that no truth is absolute: there is not just one religion, one interpretation or one representation of the transcendent image. Neither texts nor images of the sacred are unquestionable identities; Mounir Fatmi does not just subvert the sacred, as he uses Cynic thought to remind us that power prevails and he prevents us from the danger of any indoctrination. Olga Sureda Guasch April 2016 |